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15/11/2022
Market Insight par Fadi Barakat - Développer un héritage familial - gérer des portefeuilles pour le patrimoine de la famille

On constate que, depuis le début de l’assouplissement quantitatif en 2008, la plupart des actifs financiers ont été fortement corrélés. Les actions et des obligations n’ont jamais été aussi étroitement liées, principalement en raison des achats massifs d’obligations par les banques centrales. 


La monétisation de la dette et la faiblesse artificielle des taux d’intérêt ont semblé pertinentes jusqu’à ce que l’inflation explose, forçant la main aux banques centrales. Par conséquent, les marchés ont fortement souffert cette année et la stratégie traditionnelle d’allocation à 60 (obligations)/40 (actions) a montré ses limites. Nous nous demandons si celle-ci est toujours adaptée à la préservation du patrimoine. Comment gérons-nous des portefeuilles pour l’héritage familial dans le monde d’aujourd’hui ? 


La nouvelle allocation 60/40
Après ces dernières années, marquées par la faiblesse des rendements obligataires et les craintes entourant l’inflation, l’appétit des investisseurs pour le risque et la sélection d’actifs a évolué. La quête de rendement a entraîné une croissance significative des investissements en dette et en actions sur les marchés privés. Les allocations à ces classes d’actifs ont augmenté au cours de la dernière décennie. Renoncer à la liquidité pour obtenir des rendements supérieurs, investir dans le capital-investissement ou la dette privée pourrait améliorer la performance à long terme pour ceux qui ne sont pas soumis à des besoins de trésorerie à court terme. Les actifs réels et les matières premières sont des couvertures essentielles contre l’inflation. D’autre part, pendant des années agitées, certains hedge funds ont fait preuve de résilience, générant de solides rendements. Enfin, les actifs numériques ont également trouvé leur place au sein de l’allocation d’actifs (AA), bien que leur part reste marginale. Les éléments ci-dessus constituent le « nouveau 40 % », tandis que le « nouveau 60 % » reste investi dans des actifs traditionnels comme les obligations et les actions, répartis de manière égale et représentant surtout les marchés développés. La composition du portefeuille d’allocation d’actifs stratégique (AAS) se traduirait par : 30 % d’actions, environ 30 % d’obligations et 10 % d’actifs immobiliers. L’allocation aux hedge funds serait de 5 %, avec 20 % de dette privée et de capital-investissement, et 5 % pour l’or et les matières premières.